Infos Charlevoix

Une diversité inégalée de paysages et d'espaces naturels.

  • Les paysages côtiers et vallonneux,
  • le panorama de l’astroblème charlevoisien,
  • l'appartenance à une Réserve Mondiale de la Biosphère,
  • la partie Sud du Parc marin Saguenay-St-Laurent,
  • le rythme semi-diurne des courants de marées,
  • l’odeur iodée des battures,
  • le défilement de caps rocheux,
  • la rencontre d’oiseaux et de mammifères marins,
  • la poursuite d'une histoire maritime,
  • l'expérience d'un accueil légendaire.

Les différentes facettes de Charlevoix

Voici un bref aperçu des domaines qui nous animent dans notre travail d'interprétation. Des références vers des sources de confiance vous sont aussi proposées.


Baleines

Quant aux mammifères marins, on recense 2 espèces résidentes, le béluga et le phoque commun ainsi que quelques autres espèces qui séjournent l’été, soit le marsouin commun, le petit rorqual et le rorqual commun. Le rorqual commun a le statut d’espèce « vulnérable », le marsouin commun est constitué « menacé » tandis que le béluga du Saint-Laurent est une population en « danger de disparition ».

Un règlement d’approche des mammifères marins pour les activités d’observation en mer a été élaboré par le Parc marin. Il oriente les comportements à adopter en présence de mammifères marins selon leur espèce.


Des données précises et actuelles
Pour plus d'information sur les mammifères marins vivant dans l'estuaire du Saint-Laurent, vous pouvez consulter :

  • Baleines en direct, une réalisation du Groupe de Recherches et d'Éducation sur les Mammifères marins.

Géologie

La côte charlevoisienne appartient au vieux socle du Bouclier canadien constitué de roches cristallines dont l’âge varie entre 600 millions et 4 milliards d’années. La configuration actuelle de la région résulte, entre autres, d’un impact météoritique datant d’environ 350 millions d’années, créant ainsi un cratère dont le diamètre s’étend sur une distance de 56 km.

Un brin d'histoire

La région doit son nom au père jésuite François-Xavier de Charlevoix, historien de la Nouvelle-France. Jusqu’au 19e siècle, la construction navale et la pêche ont constitué les principales activités économiques de la région.

De nos jours, la vie économique de Charlevoix repose sur le tourisme, la forêt, et l’agriculture. La région, dont le peuplement a commencé aux environs de 1680, se distingue par ses paysages variés qui trouvent leur origine dans le relief escarpé des Laurentides.

Saint-Laurent

Tout le territoire de la région se retrouve dans l’estuaire moyen du Saint-Laurent. La physiographie de l’estuaire moyen est caractérisée par une série d’îles et de hauts-fonds qui sont placés entre les chenaux du Nord et du Sud. En amont, l’eau y est saumâtre et peut devenir tiède en été (14oC). En aval, l’eau est salée aux deux tiers de la salinité de la mer (22 g de sels par kg d’eau) et varie seulement de quatre degrés entre l’été (6oC) et l’hiver (2oC).

Navigation

Cette faible variation de température est dû au courant du Labrador remontant en surface à l’extrémité amont du chenal laurentien (en face du Saguenay). C’est dans ce secteur (estuaire moyen) qu’apparaissent les marnages et les courants de marées les plus importants du Saint-Laurent (jusqu’à 6 mètres et demi de marnage du côté nord de l’Isle-aux-Coudres).

Ornithologie

On y retrouve nombres d’oiseaux aquatiques et migrateurs, entre autres, l’eider à duvet, la macreuse à front blanc, le garrot d’Islande, le cormoran à aigrettes, le goéland argenté, le goéland à manteau noir, le bihoreau, le petit pingouin, le guillemot à miroir, le kakaoui, le grand héron, l’oie blanche, la bernache du Canada. En tout, 250 espèces d’oiseaux riverains, forestiers et aquatiques fréquentent et/ou habitent la région de Charlevoix.